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Utilisation et présence du" Tico"

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 Utilisation et présence du" Tico"
Kiel
Fecha: 04-10-2005 04:58 pm

Bonjour

à votre avis au sein du parc automobile roulant Péruvien
, quelle est la part des taxis ?

et le rapport automobile par rapport à la population ?

Merci par avance

Kiel

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 Re: Utilisation et présence du" Tico"
bwd05 
Miembro V.I.P.

IP:212.234.218.-
Mensajes: 259
Fecha: 05-10-2005 08:27 am

Il me semble que c'est de l'ordre de 1 taxi pour 6/7 véhicules, mais ce ne sont pas tous des tico, loin de là. Il y a des régions où l'on en voit trés peu.

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 Re: Utilisation et présence du" Tico"
y.aubel 
Miembro regular

IP:213.166.210.-
Mensajes: 13
Fecha: 12-10-2005 01:29 pm

Nous rentrons de 2 semaines au Perou, nous avons effectué un circuit classique . Ce qui frappe avant toute chose c'est le nombre des taxis. ll s'agit de petites voitures, japonaises en très grande majorité, du type Fiat Panda. Les taxis sont "officiels" c'est à dire professionnjels mais aussi beaucoup de chauffeurs privés qui arrondissent leur fin de mois difficile en devenant taxi. Les rues de lima ou d'Arequipa grouillent de ces petits taxis. Les chauffeurs te hèlent d'un coup de klaxon et d'un regard: client ou pas client ? Il existe egalement des vehicules plus grands, voitures japonaises de taille normale surtout à Cuzco. Dans tous les cas, il faut négocier le tarif de la course; par exemple, un chauffeur de taxi nous demandait depuis Miraflores (quartier de Lima) pour aller au Musée de l'Or au nord de Lima, la somme de 15 nuevos soles, négociée à 10 nuevos soles.
Il existe aussi un réseau très impotant de petits autobus locaux de type minibus Toyota, circulant dans le centre des villes, dans lesquels s'entassent plusieurs dizaines de passagers: un employé crie la destination à chaque carrefour, on monte et on descend à la demande pour 1 ou 2 nuevos soles.
Il y a aussi des grands bus, de type School Bus américains, pour des destinations plus externes.
La population de base ne possède pas de voiture, elle utilise ces transports en commun: bus, taxis ou encore des petits engins comme les "trucs" philippins: de petits tricycles motorisés dans les villes de province: Puno, Chivay.. Il existe aussi des tricycles à pédales dans les villes plates comme Juliaca.
Les voitures privées sont le lucxe des classes aisées: ce sont là encore essentiellement des voitures japonaises, les véhicules européens coûtant 50% plus chers. Il s'agit certainement de marchés commerciaux privilégiés accordés aux sociétés japonaises par un président "péruvien" plus japonais que péruvien, chassé du pouvoir par son peuple mais qui osera se représenter lors des prochaines elections présidentielles péruviennes en 2006.
De toute façon, circuler au Pérou est un art ...
Art de la conduite dans un pays où le droit de conduire coûte 40 euros et où la police arrondit son salaire par des bakchichs; infraction (ou supposée) = amande ou échange d'argent au grand jour (chose vue sur la route de l'Aéroport J. Chavez la semaine dernière)

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